Qui aurait cru que l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux, Jimmy Briand, après avoir enchanté les pelouses de Ligue 1 avec ses 102 buts, se retrouverait à dribbler sur un parquet de basket ? C’est pourtant bien ce qu’il fait depuis cette saison. À 39 ans, retiré du foot depuis 2022 et maintenant entraîneur des moins de 18 ans aux Girondins, Jimmy n’a pas fini de vivre des aventures sportives. Il a rejoint l’équipe 3 des seniors de l’US Bouscat Basket, un club familial en Gironde, pour renouer avec une autre passion de toujours : le basketball.
Si tu te demandes pourquoi Jimmy Briand a fait ce choix surprenant, tout remonte à son enfance. Il a grandit dans les années dorées des Bulls de Michael Jordan et des Lakers de Magic Johnson, Jimmy Briand n’avait jamais eu l’occasion de pratiquer le basket en club, se contentant de jouer avec ses amis. Alors, maintenant qu’il vit à 50 mètres du gymnase flambant neuf de l’US Bouscat, il a décidé de sauter le pas.
Ce qui a séduit Jimmy dans ce club, ce n’est pas uniquement la proximité du gymnase, mais aussi l’esprit familial de l’US Bouscat Basket. Cette nouvelle aventure est une manière de se reconnecter à l’essence du sport, loin des projecteurs, avec des amis et un ballon orange. Il se souvient avec nostalgie de ses années à regarder la NBA, mais aussi de son parcours en tant que footballeur. Passé par Rennes, Lyon, Hanovre, Guingamp, puis Bordeaux, et avec 5 sélections en équipe de France, il aborde ce nouveau défi avec humilité.
Bien sûr, Jimmy n’en a pas fini avec le football : son rôle d’entraîneur aux Girondins l’occupe toujours. Mais à 39 ans, il prouve que la passion du sport n’a pas de limite et qu’il est toujours possible de se réinventer, même après une brillante carrière professionnelle.
Alors, si tu passes au gymnase de l’US Bouscat un mercredi soir, peut-être auras-tu la chance de croiser cet ancien footballeur devenu basketteur amateur. Qui sait, il pourrait bien marquer quelques paniers, comme il l’a fait avec tant de buts sur les terrains de football.
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