Les 7 et 8 février prochains, le Cinéma Utopia de Bordeaux accueille pour la première fois le festival Vrai de vrai, un événement dédié aux films documentaires engagés. Deux jours de projections gratuites pour découvrir sept œuvres primées et échanger avec leurs réalisateurs.
Un festival inédit à Bordeaux
Porté par la Scam (Société civile des auteurs multimédia), le festival Vrai de Vrai s’installe pour la première fois dans la capitale girondine. Habituellement organisé à Paris, cet événement met en lumière des documentaires récompensés par les Étoiles de la Scam, une distinction honorant chaque année une trentaine de films marquants. Pour cette édition bordelaise, sept films seront projetés au Cinéma Utopia, offrant un regard puissant sur des thématiques sociales, politiques et environnementales.
Ce projet est soutenu par Philippe Lespinasse, grand reporter et documentariste, ainsi que Jean-Michel Rodrigo, réalisateur. Tous deux défendent le documentaire comme un espace de réflexion et d’imaginaire, capable de poser un regard profond sur notre société.
Des films engagés et percutants
Au programme, sept documentaires qui ne laissent pas indifférent. Parmi eux, « Par la fenêtre ou par la porte » de Jean-Pierre Bloc, qui revient sur le procès de France Télécom et les dérives managériales. L’environnement sera aussi au cœur des projections avec « La Guerre des arbres » de Clarisse Feletin, qui suit le combat d’un militant contre un projet autoroutier.
L’histoire contemporaine et les luttes sociales seront également représentées : « Mauvaises filles » d’Éméance Dubas aborde les violences du clergé envers les jeunes filles, tandis que « We are coming » de Nina Faure s’intéresse à une révolution féministe en marche. Enfin, « Malavoune Tango » de Jean-Marc Lacaze plongera les spectateurs dans le quotidien des jeunes Comoriens de Mayotte.
Un festival interactif
Plus qu’un simple enchaînement de projections, Vrai de Vrai veut créer du dialogue. Après chaque film, un débat réunira les réalisateurs et des spécialistes des sujets abordés. L’objectif ? Éclairer les spectateurs et ouvrir des discussions autour des enjeux soulevés.
Le samedi 8 février, un atelier cinématographique posera une question essentielle : « Le documentaire est-il forcément une arme de contestation ?« . Un moment privilégié pour réfléchir à l’impact de ce genre cinématographique sur les débats publics.
Ne manque pas cette occasion unique de découvrir des films forts et de rencontrer ceux qui leur donnent vie !
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