Pont Simone Veil de Bordeaux : un lien élégant sur la Garonne
La Ville de Bordeaux s’apprête à accueillir un nouvel emblème architectural et une avancée majeure dans son développement urbain : le Pont Simone-Veil. Cet ouvrage d’art imposant, long de 549 mètres et large de 44 mètres, s’inscrit dans le cadre du développement du sud de l’agglomération et s’impose comme le sixième franchissement de la majestueuse Garonne.
Le développement urbain de Bordeaux se poursuit avec l’ajout d‘un nouveau joyau architectural : le Pont Simone-Veil. S’étirant majestueusement sur la Garonne, ce pont constitue le sixième franchissement du fleuve pour la ville, offrant une réponse aux besoins croissants de mobilité et d’accessibilité dans la région.
La construction du Pont Simone Veil est le fruit de multiples objectifs stratégiques :
1. Rééquilibrage des déplacements : Il vise à répartir plus équitablement les flux de circulation entre les deux rives de la Garonne, réduisant la pression sur les ponts existants.
2. Amélioration de la connectivité : En renforçant les liaisons entre les rives, il vient compléter le réseau de voirie de Bordeaux, favorisant la fluidité des trajets.
3. Multimodalité : Le pont intègre des aménagements pour piétons, cyclistes, transports en commun et véhicules particuliers, soutenant ainsi une approche holistique des déplacements.
4. Soutien à la gare Saint-Jean : Il participe à l’expansion de la gare Bordeaux Saint-Jean, un pôle de transport majeur dans la région.
5. Désenclavement des territoires : Il favorise l’accès à des zones en plein développement, telles qu’Euratlantique, la Zac des quais de Floirac et l’Arkéa Arena, tout en stimulant les échanges entre pôles d’activité.
6. Valorisation des berges : Le Pont Simone Veil met en avant le charme des berges de la Garonne tout en maintenant l’activité fluviale.
La construction du pont repose sur des fondations solides, avec huit imposantes piles supportées par des tubes en acier remplis de béton, appelés « fûts de pile. » Chacun de ces 32 tubes mesure 23 mètres de profondeur et 2,5 mètres de diamètre, garantissant la stabilité de la structure.
La mise en place de ces piles a nécessité des étapes minutieuses, telles que le chemisage et le forage à -30 mètres de profondeur des tubes en acier, la mise en place de gabions pour prévenir l’érosion, et le bétonnage des fûts de pile. Une fois achevées, les piles ont été reliées par des chevêtres, formant la base du pont.
Le tablier du pont, composé d’une charpente en acier supportant une dalle en béton, a été installé progressivement. Chaque tronçon de charpente, mesurant 35 mètres de long et pesant 35 tonnes, a été assemblé sur la rive droite de la Garonne. Ces sections ont ensuite été poussées successivement sur le fleuve, reliant ainsi les deux rives.
L’aménagement des têtes de pont s’accompagne de la création d’espaces publics et de solutions pour organiser la circulation de manière plus efficace.
Enfin, la dernière étape du projet a été le coulage de la dalle en béton, effectué « par pianotage » pour garantir la stabilité de la structure. Les deux demi tabliers ont ensuite été réunis au centre du pont.
Le Pont Simone-Veil représente un jalon majeur dans le développement de Bordeaux, améliorant la mobilité, l’accessibilité, et la qualité de vie des habitants. Sa mise en service, prévue à l’été 2024, est attendue avec impatience, marquant une nouvelle ère pour la ville et ses citoyens.
Le Pont Simone Veil en chiffres :
- 549 m de long et 44 m de large
- 2 parcs boisés (un sur chaque rive)
- 18 m de large pour l’aire piétonne et 3 m de large pour la piste cyclable bidirectionnelle
- 2 x 2 voies de circulation automobile et 2 voies réservées à un transport en commun en site propre
- 30 m de large pour la passe navigable
- 8 piles
- 32 pieux fixés à 20 m de profondeur pour ancrer les appuis du pont
- 6 000 tonnes d’acier pour la charpente métallique
- 1 200 arbres plantés aux abords
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