En plus des voitures, le maire de Bordeaux fait face à une autre bête noire qui est un échec financier, sportif et écologique selon lui.
Depuis sa mise en service en 2015, le Stade Matmut Atlantique est un gouffre financier qui représente aujourd’hui plus de 15 millions de déficit. Lors d’une interview donnée à nos confrères de Sud Ouest, Pierre Hurmic a expliqué qu’il était hors de question que le contribuable paye pour maintenir le stade et les excès qui s’y produisent. Selon lui, il s’agit « d’un fiasco » qui le propulse dans les pires stades en matière d’environnement.
D’ici quelques mois, le président de Bordeaux Métropole, Alain Aziani et le maire de Bordeaux vont se réunir avec les dirigeants du Stade Matmut Atlantique (SBA) pour parler de la suite des événements. Lors de cette rencontre, la question de la vente du stade sera sur la table.
Pour le maire, il faut que Gérard Lopez le rachète, pour se retrouver dans le même dispositif qu’à Lyon. Le président du club de foot dispose aussi du Groupama Stadium.
Chaque année, le club des Girondins de Bordeaux payent 4,9 millions d’euros de loyer à la Métropole pour jouer dans le stade. Une situation délicate qui n’est pas près de s’arranger sachant que Fayat, co-gérant de SBA avec Vinci, hésite à sortir du projet.
Les prochaines réunions seront cruciales pour définir le futur du Matmut Atlantique.