Dans le cadre d’une initiative visant à améliorer les services de transport en France, le gouvernement a annoncé le remplacement des vieux trains Corail sur la ligne Bordeaux-Toulouse-Montpellier-Marseille.
Le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune, a déclaré que l’État investirait 450 millions d’euros pour l’achat d’une vingtaine de nouveaux trains, ainsi que la création d’un centre de maintenance. Clément Beaune a souligné que cette ligne était l’une des plus problématiques en termes de retards et de qualité de service. L’achat de nouveaux trains est donc une étape cruciale pour améliorer l’expérience des passagers. La commande de ces nouveaux trains était très attendue, car les anciens Corail, en fin de vie, ne répondaient plus aux normes de sécurité et de confort. La SNCF a déjà acheté 28 trains supplémentaires auprès du constructeur espagnol CAF pour les lignes Intercités Paris-Limoges-Toulouse et Paris-Clermont. Une partie de ces trains sera également destinée à la ligne Bordeaux-Marseille.
Les nouveaux trains seront construits dans l’usine alsacienne de Reichshoffen, récemment acquise par CAF auprès du groupe français Alstom. Ils devraient être livrés d’ici début 2027, offrant ainsi une solution moderne et efficace aux voyageurs.
En attendant l’arrivée de ces nouveaux trains, Clément Beaune a demandé à la SNCF d’apporter des améliorations à court terme. Des mesures telles que le renforcement de la maintenance de la climatisation, l’expérimentation de la peinture blanche sur les trains pour lutter contre la chaleur, l’installation de fontaines à eau dans toutes les gares, ainsi qu’une augmentation des effectifs de sûreté et du nombre d’agents par train ont été évoquées.
Par ailleurs, le ministre a également annoncé que le projet de RER bordelais recevrait 150 millions d’euros de financement de l’État, sur une enveloppe globale de 800 millions d’euros prévue pour tous les RER métropolitains de la période 2023-2027.
La ligne Bordeaux-Toulouse-Montpellier-Marseille fait partie des trains d’équilibre du territoire (TET), également connus sous le nom d’Intercités. Ces trains sont subventionnés par l’État et exploités par SNCF Voyageurs, mais une ouverture à la concurrence est prévue à l’avenir.
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