Et si le bassin aquitain était doté de nouveaux points d’extraction de pétrole ? L’entreprise canadienne Vermilion, déjà très implantée dans le sud-ouest de la France, souhaite forer 8 nouveaux puits d’hydrocarbures ! Un projet qui ne manque pas de faire réagir les locaux et militants écologistes.
La forêt du bassin d’Arcachon ne cesse de faire parler d’elle. Après avoir connu de nombreux malheurs avec les incendies de 2022, la forêt pourrait devenir la cible des chercheurs de pétrole. En effet, la forêt usagère de La Teste-de-Buch est dans le viseur depuis plusieurs mois du groupe Vermilion. Spécialisé dans l’hydrocarbure, les activités de Vermilion se concentrent sur l’exploration, le développement, la réglementation et la production de pétrole brut.
Alors pour continuer de se développer dans l’hexagone, les canadiens envisagent de forer pas moins de 8 nouveaux puits de pétrole, pour exploiter cette ressource le plus longtemps possible. Mais voilà, ce projet récolte beaucoup de critiques. Dans le sillage de l’accord de Paris, une loi adoptée en décembre 2017 prévoit de ne plus accorder de nouveaux permis pour la recherche pétrolière. Cependant, elle permet de continuer la recherche sous conditions dans le cadre de permis délivrés avant le 1er janvier 2018 et d’exploiter les ressources découvertes dans le périmètre du permis, au plus tard en 2040. Finalement, rien n’empêchera Vermilion de construire ces forages girondins.
Les réservoirs visés par le groupe se situent à une profondeur comprise entre 2 200 et 3 200 mètres, sous la forêt usagère et sous la base aérienne 120. Ces nouveaux puits pourraient permettre de récupérer entre 400 000 et 800 000 m³ de pétrole supplémentaires.
Un projet qui divise l’opinion
Cependant, une récente enquête publique ayant eu lieu entre le 28 août et le 26 septembre, recueillent de nombreux avis négatifs concernant ce projet. Les citoyens pointent du doigt les risques pesant sur la forêt et les nappes phréatiques. Enfin, la mairie de La Teste-de-Buch quand à elle, estime que l’entreprise est en droit de le faire et souligne la bonne entente de la ville avec Vermilion. Au final, cela représente environ 500 emplois en France, dont une partie en Nouvelle Aquitaine.
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