La rocade bordelaise, véritable artère vitale de la région depuis trois décennies, pourrait bientôt se métamorphoser en une infrastructure innovante et durable grâce à un projet d’ombrière photovoltaïque. Le maire écologiste de Bordeaux, Pierre Hurmic, fervent partisan de cette initiative, soutient activement le projet qui pourrait voir le jour dès 2024, marquant ainsi une étape significative dans la transition énergétique de la ville.
Le 7 décembre 1993, la rocade bordelaise était officiellement inaugurée, symbolisant le progrès et la modernité. Aujourd’hui, après 30 ans de circulation intense, avec une moyenne de 85 000 à 140 000 véhicules par jour, dont 6 000 à 18 000 poids lourds, il est temps d’envisager une transformation qui allie mobilité et durabilité. Les dernières années ont vu des améliorations notables, passant notamment à deux fois trois voies selon diverses études, représentant un investissement colossal de 268 millions d’euros de l’État et de Bordeaux Métropole. Cependant, pour Pierre Hurmic, cette transformation est loin d’être achevée.
Le projet d’ombrière photovoltaïque se dessine comme une solution novatrice pour répondre aux enjeux énergétiques actuels. Actuellement en phase de discussions avec l’État, propriétaire de la rocade, le projet avance de manière significative. Selon des informations de France Bleu Gironde, une expérimentation avec un prototype pourrait être lancée dès 2024, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère pour la rocade bordelaise.
Le concept de l’ombrière photovoltaïque implique l’installation de structures métalliques imposantes, mesurant 60 mètres sur 60 et s’élevant à 17 mètres de haut, qui serviront de support aux panneaux solaires. Une telle infrastructure pourrait générer de l’électricité pour l’équivalent de 420 000 foyers de Bordeaux Métropole. Mais ce n’est pas tout. Le projet comprend également un système ingénieux de récupération des eaux de pluie et un capteur de gaz à effet de serre, démontrant ainsi un engagement holistique envers la durabilité.
Cependant, un tel projet ambitieux ne vient pas sans son coût. Le budget total est estimé à 3,2 milliards d’euros pour couvrir l’intégralité de la rocade bordelaise. Bien que ce chiffre puisse sembler astronomique, le cabinet d’architectes porteur du projet suggère un possible retour sur investissement en seulement 7 ans. Cette vision à long terme souligne l’importance de considérer les avantages à long terme de l’ombrière photovoltaïque au-delà de son coût initial.
L’expérimentation imminente de l’ombrière photovoltaïque sur la rocade bordelaise représente un pas de géant vers un avenir plus durable. Soutenu par le maire Pierre Hurmic, ce projet novateur pourrait redéfinir le paysage urbain et énergétique de Bordeaux, offrant une solution intégrée aux défis environnementaux contemporains. Le rendez-vous avec les équipes du ministre délégué chargé des Transports de France dans les prochaines semaines marque le début d’une nouvelle ère pour la rocade bordelaise, promettant un avenir plus vert et résilient.
A lire aussi : Jacky du Club Dorothée aux platines d’une soirée à Bordeaux !
