L’aéroport de Bordeaux-Mérignac s’engage résolument dans la transition écologique avec un plan ambitieux visant à réduire de moitié son empreinte carbone d’ici 2030. L’ambition est claire : devenir « le meilleur aéroport français » en matière d’environnement.
Un chantier global pour une transition énergétique
Le projet phare de cette transformation est la construction d’une ombrière photovoltaïque géante de plus de 6 hectares sur le parking P4. D’une puissance de 6 à 8 MW, elle fournira 65% de l’énergie consommée par l’aéroport, contribuant ainsi à son autosuffisance énergétique.
Des actions concrètes et mesurables
En plus de l’installation de panneaux solaires, l’aéroport investit dans d’autres technologies vertes :
- Géothermie: pour chauffer l’aéroport en hiver et le climatiser en été, réduisant ainsi la dépendance aux énergies fossiles.
- Eclairage LED: pour réduire la consommation d’électricité dans les halls et à l’extérieur.
- Véhicules électriques: pour renouveler la flotte de véhicules aéroportuaires.
Biocarburants : développement d’une filière locale
L’aéroport s’engage également dans l’utilisation de biocarburants. En 2023, 500 000 litres ont été distribués, soit 1% du volume global. L’objectif est d’atteindre 10% d’ici 2030. Un partenariat avec Elyse Energy permettra de décarboner la production de biocarburants à Lacq et l’avitaillement à Bordeaux.
423 tonnes de CO2 en moins chaque année
L’ensemble de ces mesures devrait permettre à l’aéroport de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 423 tonnes par an, passant de 1800 tonnes aujourd’hui à 771 tonnes en 2030.
Un bilan positif pour 2023
L’année 2023 a été marquée par une forte croissance du trafic aérien à Bordeaux-Mérignac, avec 6,6 millions de passagers (+900 000 par rapport à 2022). Le nombre de vols a diminué de 13%, ce qui traduit une meilleure optimisation des vols et une réduction de l’impact environnemental par passager. Bordeaux-Mérignac se positionne ainsi comme un aéroport exemplaire en matière de transition écologique, démontrant qu’il est possible de concilier croissance économique et développement durable.
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