Bordeaux était classée 2eme ville la plus embouteillée de France. Mais son classement mondial révèle une vraie problématique de circulation aux heures de pointe. Entre rocade, boulevards et artères saturés, Bordeaux se place devant des grandes megalopoles mondiales comme Bogota, New York ou Tokyo.
Bordeaux se hisse tristement dans le classement mondial des villes les plus embouteillées, selon le récent TomTom Traffic Index. Avec une vitesse moyenne de seulement 18 km/h aux heures de pointe, la métropole girondine fait face à des défis de circulation de plus en plus complexes, défiant même les efforts en matière de coûts du carburant et les préoccupations environnementales croissantes.
Malgré les appels à une mobilité plus durable et les incitations à utiliser des alternatives plus respectueuses de l’environnement, les rues de Bordeaux demeurent engorgées. Pour un trajet standard de 10 kilomètres, les automobilistes bordelais dépensent en moyenne 745€ pour une voiture essence, et 642€ pour une diesel, dont plus de 130€ sont attribués aux seuls désagréments liés aux embouteillages.
L’évaluation de la congestion dans le cadre du TomTom Traffic Index repose sur des données provenant de près de 600 millions de systèmes de navigation, utilisés dans 387 villes réparties sur 55 pays du globe. Au niveau européen, Bordeaux se classe désormais à la 7ème place, positionnée entre Athènes et Rome. Cette métropole, surnommée la « Belle Endormie », fait également une percée significative dans le classement mondial, passant de la 63ème place en 2021 et de la 28ème place en 2022, pour se hisser au 15ème rang des villes les plus embouteillées au monde, juste derrière Belo Horizonte au Brésil et Bangkok en Indonésie.
L’impact négatif sur la qualité de vie des résidents et sur l’efficacité économique de la ville est indéniable. Les embouteillages prolongés entraînent des pertes de temps considérables pour les travailleurs et les entreprises, et les coûts engendrés par la congestion routière représentent une charge économique significative pour la ville.
En comparaison, Paris, la capitale française, se classe au 9ème rang, tandis que le podium des villes les plus embouteillées est occupé par Toronto (Canada), Dublin (Irlande) et Londres (Royaume-Uni), où il faut compter pas moins de 37 minutes et 20 secondes pour parcourir une distance de 10 kilomètres.
Face à ces données alarmantes, les autorités locales de Bordeaux avec un premier lieu la mairie sont confrontés à un défi majeur pour réduire la congestion routière et promouvoir des alternatives de transport plus durables. Les investissements dans les transports publics, le développement de l’infrastructure cyclable et les incitations à l’utilisation de véhicules électriques sont autant de pistes à explorer pour décongestionner les routes bordelaises et améliorer la qualité de vie des habitants.
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