Voici le trajet du téléphérique de Bordeaux Métropole qui va se concrétiser en 2022.
Si le projet d’un métro bordelais prend du plomb dans l’aile, ce n’est pas le cas du téléphérique. Le projet avance, il évolue même très vite et pourrait gagner en vitesse dès 2022.
En projet depuis cinq ans, le téléphérique est passé à l’étape supérieure en 2020 après une première étude sur trois zones possibles : « entre Bouliac et Bègles (gare) », « entre Lormont (Buttinière) et Bordeaux (Achard) » ou « Bassens (Puy Pelat) et Bordeaux (Matmut Atlantique Grand Stade) ».
À la suite de ces résultats, c’est le trajet entre Lormont et le quartier Bacalan qui a été retenu. Début 2022, une concertation publique aura lieu autour de six tracés pour relier de manière performante et écologique les deux rives de Bordeaux.
À l’International ou en France, de plus en plus de communes et de villes développent le transport par téléphérique avec pour objectif de proposer un transport 100 % électrique et diminuer le nombre de personnes sur les routes.
Ce nouveau projet ambitieux proposera six tracés, entre 7 et 10 minutes. Les trajets partiront du Centre Commercial des quatre Pavillons, du Rocher Palmer, du Pôle d’échange de la Buttinière, pour se rejoindre dans le quartier de Lissandre entre Lormont et Cenon, avant d’atteindre le pont Chaban Delmas ou l’arrêt du tram B « Rue Achard ».
Une initiative importante pour favoriser des déplacements plus écologiques et éviter de prendre la voiture. Suivant les résultats de la concertation publique de début 2022, les travaux pourraient rapidement commencer.
Voilà bien des millions qui vont ne desservir qu’une zone alors que s’ils étaient consacrés à modifier nos rues et carrefours dans l’esprit des villes hollandaises pour favoriser le vélo et autres mobilités douces, cela fluidifierait la circulation de toute la ville.
Autre investissement possible : mettre enfin en autopartage des véhicules urbains compacts de type L5e comme l’i-Road Toyota, l’EU-Live Peugeot, le Triggo…..
Grenoble ça teste pendant 3 ans l’i-Road et ce fut un succès total 90% des abonnés abandonnaient l’usage de leur voiture. Ce n’était qu’une expérience et bien sûr on n’y a pas porté suite ( influence des lobbys ? ) La solution était trop bonne et pouvait faire de l’ombre au marché automobile déjà en difficulté.
Je n’ai pas besoin malgré mon grand âge d’un téléphérique pour aller à Lormont. Je fais Pessac-Pompignac régulièrement avec mon VAE… et je suis libre de passer par Lormont, Cenon, ou Fargues selon mes occupations. D’ici que le téléphérique ne soit pas accessible aux vélos …. Des lors le téléphérique ne sera qu’un beau jouet…