L’installation d’une Zone à Faible Émission à Bordeaux n’est plus une pensée en l’air mais bel et bien un projet concret, la pollution atmosphérique étant de plus en plus forte dans l’agglomération bordelaise.
Plus de 300 000 automobilistes seraient concernés par la mise en place de cette ZFE — Zone à Faible Émission. Ce projet vise à installer une zone intra-rocade dans laquelle les voitures les plus polluantes ne pourront pas y circuler. Avec l’objectif de mettre en place cette mesure d’ici 2025, l’état cherche à limiter la pollution atmosphérique mais aussi réduire les décès liés à cette pollution. À Bordeaux, c’est le groupe d’opposition Métropole Commune(s) qui défend la mise en place de la ZFE pour le bien-être de toutes et tous mais sans punir trop d’automobilistes.
Selon Christophe Duprat, maire de Saint-Aubin-de-Médoc et conseiller métropolitain « s’il y a un sujet qui ne fait pas débat, c’est le périmètre ». Le périmètre n’est pas imposé par l’état, il est à définir par les collectivités locales de chaque métropole concernée par la mise en place de ZFE. À Bordeaux, le débat est centré sur ce périmètre, qui devait être tout le secteur intra-rocade. Le groupe d’opposition Métropole Commune(s) composé de 34 élus a établi une liste de propositions concernant la Zone à Faible Émission. Désormais, c’est un débat qui doit se faire entre tous les acteurs pour trouver un terrain d’entente.
La ZFE fonctionnerait en interdisant aux véhicules Crit’Air NC, 5 et 4 dès 2025. Puis, quelques années plus tard mettre en place elle même système pour les Crit’Air 3. L’objectif étant d’inciter à l’achat de nouveaux véhicules qui polluent moins, voire des véhicules électriques qui ne produisent pas d’émissions de CO2.
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