Un centre d’accompagnement pour conjoints violents ouvre sur Bordeaux
Avec le premier confinement, le nombre d’affaires pour des violences conjugales a augmenté. De plus, avec la pression médiatique qui a suivi l’assassinat terrible de Chahinez à Mérignac en mai dernier, les mesures se sont multipliées.
Lors d’une interview chez nos confrères de France Bleu Gironde, Bérangère Couillard, députée LREM de la Gironde a échangé sur les violences conjugales faites aux femmes en France. En automne prochain, un centre d’accueil pour conjoints violents ouvrira ses portes sur Bordeaux, à cette occasion la députée est revenue sur le rôle primordial de ces installations dans la prise en charge des victimes.
Actuellement 40% des conjoints violents récidivent dans les mois ou années après leurs condamnations. Mais ce chiffre baisse à 13% avec l’aide du centre indique Bérangère Couillard en prenant l’exemple de celui présent à Arras. Elle continue, en expliquant que ce centre sera géré par des équipes pluridisciplinaires. Beaucoup de conjoints violents sont atteints d’addictions ou n’ont pas de travail. Pour les aider, le centre les accompagnera sur un plan psychologique, médical et socio-professionnel pour retrouver un emploi et une vie plus stable.
Avec ce centre, Bérangère Couillard, députée LREM de la Gironde, espère pouvoir atteindre les mêmes résultats que sur Arras et veut désormais mettre au sein du processus d’aides aux victimes les conjoints violents eux-mêmes. Une initiative d’un genre nouveau qui pourra peut-être sauver plus de personnes dans les années à venir. Depuis le meurtre de Chahinez à Mérignac, plus de 46 nouvelles mesures ont été prises pour améliorer la protection et le suivi des victimes. Sera t’il suffisant ? L’avenir nous le dira.