Quel avenir pour la porte incendiée de l’Hôtel de ville de Bordeaux ?
Les Bordelais seront consultés sur l’avenir de la porte de l’hôtel de ville, incendiée fin mars lors d’une manifestation contre la réforme des retraites.
Le maire écologiste de Bordeaux Pierre Hurmic a annoncé qu’il proposerait trois options aux habitants : réparer la porte endommagée, la refaire à l’identique ou la remplacer par une version contemporaine et artistique. Avant d’être soumises à un vote en ligne, ces options devront être consolidées par un rapport d’une architecte du patrimoine, qui sera rendu en mai, puis validées par la direction régionale des affaires culturelles et les Bâtiments de France. La porte massive en bois de la mairie de Bordeaux avait été incendiée le 23 mars au soir, après une journée de manifestations contre la réforme des retraites émaillée de débordements.
Les images de l’incendie ont été largement reprises sur les réseaux sociaux et dans les médias. Le sinistre avait duré une quinzaine de minutes avant d’être éteint par les pompiers. Quatre hommes ont été mis en examen pour leur rôle présumé dans cet incendie.
Le maire a également indiqué que si la porte ne pouvait pas être réparée, elle serait conservée dans l’un des musées de la ville car elle fait désormais partie de l’histoire de Bordeaux. Pour l’instant, aucune estimation n’a été faite quant au montant et au calendrier des travaux nécessaires.
Je viens d’annoncer en conseil municipal une consultation citoyenne pour que les bordelais soient associés sur le devenir de la porte de l’Hôtel de Ville.
— Pierre HURMIC (@PierreHurmic) April 4, 2023
Trois scénarios seront étudiés et soumis. ⬇️
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Cette consultation illustre l’importance de la participation citoyenne dans la prise de décision politique locale. En permettant aux habitants de donner leur avis sur un sujet aussi symbolique, le maire de Bordeaux montre son attachement à la démocratie participative et à la transparence dans la gestion de la ville. Les résultats de cette consultation seront donc très attendus par les Bordelais.
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