Les travaux préparatoires de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) reliant Bordeaux à Toulouse ont débuté en Gironde, marquant une étape importante malgré les retards dus aux contestations des riverains.
Les premières démolitions à Cadaujac ont inauguré cette phase, avec une première maison parmi les six destinées à la démolition déjà rasée le long de la voie ferrée pour élargir le sillon ferroviaire.
Cette année, l’accent sera mis sur les travaux en Gironde, comprenant la construction d’une halte dans le Sud-Gironde, tandis que les autres départements concernés verront l’érection de nouvelles gares. Ces efforts s’inscrivent dans une perspective de réduction des temps de trajet entre Toulouse et Bordeaux, avec des aménagements représentant des investissements majeurs, estimés à 432,75 millions d’euros au nord de Toulouse et à 627,6 millions d’euros au sud de Bordeaux.
Outre l’amélioration de la connectivité entre les deux villes, ces travaux ouvriront la voie à des services express régionaux métropolitains. Par exemple, la LGV vers Langon réduira considérablement le temps de trajet actuel. Ces développements anticipent également la future ligne nouvelle Toulouse-Bordeaux-Dax.
La LGV Bordeaux-Toulouse transformera le grand Sud-Ouest en un carrefour crucial des liaisons entre l’Europe du Nord et du Sud, ainsi qu’entre l’Atlantique et la Méditerranée. La mise en service de cette nouvelle LGV est prévue pour 2031, voire 2032, promettant une révolution dans les connexions ferroviaires de la région.
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