Les sangliers ont envahi Bordeaux et ses alentours
Et oui, les rats ne sont pas les seuls a envahir la capitale girondine. Les sangliers les ont rejoint et font désormais partie du paysage animalier bordelais. Qu’est-ce qui explique leur arrivée soudaine ?
L’agence d’urbanisme Bordeaux-Aquitaine a récemment sorti un Cahier de la Métropole Bordelaise dans lequel elle a étudié le sanglier, son impact et les raisons de sa venue à Bordeaux. Selon elle, un retour des animaux sauvages en ville est un phénomène de plus en plus récurrent, et le sanglier n’est qu’un exemple parmi d’autres cas. Ce dernier, qui est plus une espèce forestière que sauvage, fait désormais partie de nos voisins, et devient petit à petit un résident urbain. À Bordeaux, c’est en 2015 qu’un sanglier s’était frayé un chemin jusqu’en plein centre ville, devant la mairie. Depuis, de nombreuses actions ont été prises comme une chasse intensive au sud de la ville et dans les abords de la rocade, mais aussi une restructuration des espaces publics pour empêcher la venue d’animaux.
Cependant, ces sangliers ont en quelques sorte mutés et sont devenus une espèce urbaine, qui ne vient plus en ville seulement pour échapper à la chasse. Ces individus sont étudiés dans l’optique de trouver une solution à leur nombre, qui est en forte croissance. Malgré tout, cet animal peut s’avérer dangereux pour les humains, en particulier lorsque nous le rencontrons dans un espace dans lequel il n’est pas censé être.
L’analyse territoriale révèle que les sangliers peuvent accéder facilement à la métropole bordelaise grâce à la présence de nombreux parcs métropolitains, mais aussi de couloirs écologiques qui rejoignent directement la ville. En réalité, la présence d’animaux sauvages n’est pas un réel problème dans le milieu urbain? Néanmoins, la peur des habitants ne peut pas être contrôlée et la rencontre avec cet animal peut être dangereuse. Cette nouvelle façon de vivre et de faire des animaux s’inscrit dans le dérèglement climatique général de la Terre. Ce qui signifie que nous ne sommes pas au bout de nos peines.
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L’évolution exponentielle de la population des sangliers est du à l’activité humaine. On s’est mis à élever des sangliers pour les lâcher dans la nature afin de les chasser. On a aussi croisé des sangliers avec le cochon d’élevage. Une truie d’élevage fait entre 8 et 12 petits à chaque portée qui dure 3 mois et 3 semaines. La femelle du sanglier fait entre 4 et 8 petits à chaque portée. Il n’est donc pas surprenant de trouver des sangliers, ou plutôt des hybrides sanglier/cochon (sanglochon) dans les villes. Il est urgent d’interdire des lâchers des sangliers et des (sanglotons) pour le seul plaisir de quelques chasseurs en mal de gros gibier.
Ha mon dieu 😨😨😨un connaisseur spécialiste de bfm. Un lâcher de sanglier 💪💪🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣lol xptdr.