À tous les investisseurs et locataires, voilà une belle nouvelle ! Bordeaux, autrefois symbole de la flambée des prix immobiliers, connaît aujourd’hui une inversion de tendance. Les prix de l’immobilier et les loyers, qui avaient atteint des sommets ces dernières années, semblent suivre une courbe descendante.
L’époque où Bordeaux flirtait avec la barre symbolique des 5000 € par mètre carré est désormais révolue ! En effet, ka montée fulgurante des prix qui avait suscité des doutes chez de nombreux observateurs connaît aujourd’hui une décroissance significative. En l’espace d’une année, les prix immobiliers ont chuté de 5,30%, avec une baisse notable de -3,30% au cours des trois derniers mois. Cette tendance à la baisse est également observable dans d’autres grandes villes telles que Paris (-5,70%), Lyon (-6,30%), et Nantes (-5,70%).
Selon le baromètre établi par la FNAIM et Clameur, le prix moyen du mètre carré à Bordeaux se situe désormais à 4 676 €. Toutefois, cette moyenne masque des disparités notables en fonction de la taille et du type des logements. En moyenne, il faut désormais débourser environ 90 000 euros pour un studio de 20m2, 180 000 € pour un deux-pièces de 40m2, et 270 000 € pour un appartement de 60 m2.
Cependant contrairement à la tendance nationale où les loyers continuent leur progression, Bordeaux fait figure d’exception avec une légère baisse de 0,5% en moyenne par rapport à l’année précédente. Cette situation singulière dans l’une des plus grandes villes de France marque un ralentissement significatif de la demande locative.
Ailleurs, la hausse des loyers est attribuée en partie à la difficulté croissante pour de nombreuses personnes d’accéder au crédit immobilier en raison de taux en constante augmentation. Cette situation accentue la demande de location alors que l’offre reste inchangée, voire en diminution.
Pour un appartement de type T2 de 40m2, le loyer moyen s’établit à 556 € par mois. En revanche, pour un T3 de 75m2, le coût mensuel atteint 1 042,5 €. En dépit de cette baisse, le rendement locatif brut potentiel pour un investisseur reste estimé à 3,7% à Bordeaux, un taux qui demeure en accord avec celui des plus grandes villes de France.
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Nous n’avons visiblement pas les mêmes indicateurs, sachant que ceux de la FNAIM ne se fondent sur aucune remontée concrète. Il est établi que ces 3 derniers mois, les prix au mètre carré stagnent à Bordeaux sans vraiment baisser davantage, et plus encore pour les maisons. L’offre stagne aussi.
Pourquoi parlez-vous encore de hausse des taux pour les crédits ? Au contraire, ceux-ci ont diminué d’au moins un demi-point depuis décembre 2023.
Cette publication gagnerait à être actualisée avec des chiffres reflétant mieux la réalité