Le projet Euratlantique de Bordeaux prolongé de 10 ans
Euratlantique, la plus grande opération d’aménagement urbain en cours en dehors de Paris, affiche comme nouvelle ambition de créer 25.000 nouveaux logements d’ici 2040, sur les communes de Bordeaux, Bègles et Floirac. Un projet architectural titanesque, étalé sur plusieurs décennies.
Le projet a commencé en 2010 et a déjà profondément changé le visage de Bordeaux. Derrière le nom «Euratlantique» se cache la plus vaste opération d’aménagement urbain en cours sur le territoire français en dehors de Paris, avec plusieurs réalisations emblématiques, comme l’Arkéa Arena de Floirac avec ses 11.000 places en 2018, la Maison de l’économie créative et de la culture (Méca) en 2019, et une des tours en bois les plus hautes du monde. Le projet, qui devait s’achever en 2030, vient d’être prolongé de dix ans, avec un financement supplémentaire de 150 millions d’euros d’argent public, afin d’achever la transformation de ce quartier entre Bordeaux, Bègles et Floirac.
Un projet ambitieux et une transformation déjà palpable
Depuis ses débuts en 2010, le projet Euratlantique a déjà laissé une empreinte significative sur le paysage urbain bordelais. L’Arkéa Arena à Floirac, avec ses 11.000 places, a été un témoin de la grandeur du projet, suivi de près par la Maison de l’économie créative et de la culture (Méca) en 2019. Ces réalisations emblématiques ont donné un nouveau souffle à la région et ont placé Bordeaux sur la carte des métropoles européennes en plein essor.
Avec la prolongation de dix ans annoncée récemment, Euratlantique entend redoubler ses efforts pour façonner l’avenir urbain de Bordeaux, Bègles et Floirac. L’objectif principal est de créer 25.000 nouveaux logements d’ici 2040, une ambition audacieuse qui témoigne de la vision à long terme du projet.
Un financement supplémentaire et un engagement envers la mixité urbaine
La prolongation du projet s’accompagne d’un financement supplémentaire de 150 millions d’euros provenant des fonds publics, démontrant ainsi l’engagement soutenu des autorités pour la réussite de ce projet colossal. Cette enveloppe financière sera essentiellement répartie entre l’État et la métropole, chacun contribuant à hauteur de 35%, suivis de Bordeaux (20%), Bègles (7%) et Floirac (3%).
Cette nouvelle phase du projet ne se limite pas à la simple expansion urbaine. Elle vise également à promouvoir la « mixité urbaine » en développant des logements abordables, tout en mettant l’accent sur la transition écologique et énergétique. Euratlantique souhaite incarner une ville créatrice de valeurs et inclusive, dépassant ainsi le simple aménagement physique pour favoriser le bien-être et la diversité au sein de la communauté.
Canopia : une vision pour incarner la ville de demain
Au-delà de la création de logements et d’espaces verts, Euratlantique est également le catalyseur du futur quartier Canopia. Ce projet, qui a récemment commencé son chantier à Bordeaux, vise à incarner la ville de demain avec des engagements environnementaux renforcés. Canopia comprend une large artère commerçante de 600 mètres de long sur 20 mètres de large, reliant la gare Saint-Jean à la Garonne. Sur une superficie totale de 67.000 m², il accueillera 45.000 m² de commerces, services, restaurants et loisirs, ainsi que 10.400 m² d’hôtellerie et 13.000 m² d’espaces publics extérieurs. Ces travaux, estimés à 500 millions d’euros, sont prévus pour une inauguration en 2026.
Le pont Simone-Veil et l’avenir des déplacements
Une autre construction emblématique viendra relier les trois communes concernées par le projet Euratlantique à l’été 2024 : le pont Simone-Veil. Avec une longueur de 549 mètres et une largeur de 44 mètres, dont la charpente métallique représente 75% du poids de la Tour Eiffel, ce pont sera inauguré après des décennies d’attente. Estimé à 151 millions d’euros, il est conçu pour rééquilibrer les déplacements entre les deux rives de la Garonne et accompagner le développement continu de la gare Saint-Jean. Avec l’arrivée prévue de la ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse, puis entre Bordeaux et l’Espagne, ce pont devrait renforcer le statut de Bordeaux en tant que carrefour majeur, propulsant la ville vers de nouveaux horizons de connectivité et de développement urbain.
Euratlantique, un projet d’avenir pour Bordeaux
En prolongeant de dix ans le projet Euratlantique, Bordeaux s’engage résolument vers un avenir urbain ambitieux et durable. La création de 25.000 nouveaux logements, l’accent sur la mixité urbaine, la végétalisation, la neutralité carbone et le développement de projets emblématiques tels que Canopia et le pont Simone-Veil, démontrent la volonté de la ville de se positionner en tant que pionnière dans le développement urbain responsable. Alors que les transformations physiques façonnent le paysage de la région, Euratlantique incarne une vision à long terme, alliant croissance urbaine et responsabilité environnementale pour créer une ville véritablement moderne et inclusive. La décennie à venir promet d’être une période passionnante pour Bordeaux et ses habitants, alors que le projet Euratlantique continue d’évoluer et de redéfinir les normes de développement urbain en France.
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Bonjour, Bordeaux est déjà invivable. Quelle honte de continuer à dépenser l’argent des métropolitains de cette manière. Une urbanisation souhaité par personne. Il ne faut pas s’étonner après que les gens votent n’importe quoi avec un tel article qui ne reflète en rien l’avis des gens. Du journalisme pour les nuls…