Il était le symbole de l’avancée du niveau de la mer et de l’érosion, il est désormais un tas de gravas. L’immeuble avait été évacué depuis 2014, et malgré les efforts pour le sauver, la nature reprend toujours ses droits.
Il fait désormais parti du passé. Le Signal était renommé bien avant sa triste réputation. Situé sur le front de mer de Soulac-sur-Mer, ces appartements étaient très prisés des touristes comme des locaux. Construit dans les années 1960, il menaçait de s’effondrer depuis des années, et il a été convenu qu’il serait démoli avant que l’érosion le fasse. C’est donc chose faite. La destruction a débuté le vendredi 3 février, et durera un mois. C’est une page de l’histoire qui se tourne, et l’obligation de voir la réalité des choses qui nous frappe. Ce n’est pas le seul lieu en France qui doit être détruit à cause de la montée des eaux, ils sont des centaines et des milliers à travers le monde.
Vendredi dernier, nombreux sont les locaux, curieux et anciens habitants du Signal qui se sont réunis pour l’observer une toute dernière fois avant de lui dire adieu. Les anciens locataires et propriétaires se rappelleront toujours du jour où on leur a demandé de quitter leur chez-eux.
Soulac n’est pas la seule ville girondine du littoral à subir les conséquences de l’érosion côtière, d’autres sont concernées et risquent de devoir prendre des mesures drastiques dans les années à venir. Actuellement 31 communes sont concernées, comme Vendays-Montalivet, Lacanau, Lège-Cap-Ferret et même Arcachon.
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