À partir de la rentrée de cette année les élèves auront le choix entre un menu « classique » et un menu végétarien. Puis dès la rentrée 2022 les menus végétariens seront obligatoires. Explications.
Comme pour beaucoup d’autres villes gérées par des maires écologistes, les menus végétariens sont désormais au programme. Dès le mois de Septembre les élèves auront le choix entre deux menus « le classique » ou le végétarien. Le but étant de faire découvrir à nos enfants comment manger autrement. Après cette décision le maire de Bordeaux a décidé d’aller encore plus loin en rendant obligatoire les menus végétariens 2 fois par semaine dès 2022.
Selon l’association de Greenpeace qui a porté ce projet, ceci permettra de réduire l’impact sur le climat. D’après Sylvette Béringuier représentante de Greenpeace Bordeaux lors des réunions avec la mairie « la plupart des collectivités importent leur viande du bout du monde, souvent du Brésil. Donc moins de viande c’est forcément mieux pour la planète ». Concernant la décision de rendre obligatoire 2 menus végétarien par semaine, Sylvette Béringuier salut cette décision en expliquant que « cette obligation ne sera pas vécue comme une contrainte par les enfants » et leur permettra de découvrir de nouvelles saveurs différentes en s’essayant à la variété. Sylvette Béringuier conclue en disant que « les enfants mangent presque tous les jours de la viande à la cantine ». Pourtant cette décision n’est pas du goût de tout le monde. L’une des interrogations que se pose Bérénice Walton, vice-présidente de JA 33 groupement de plusieurs jeunes agriculteurs et éleveurs de Gironde concerne la capacité de nos agriculteurs à fournir suffisamment de légumes pour toutes les cantines. Selon elle, « remplacer des viandes venues du bout du monde par des légumes du bout du monde » ne changera pas le problème. De plus, Bérénice Walton pointe du doigt le fait que la proposition de 2 menus à la place d’un seul ne va pas réduire le gaspillage alimentaire à la cantine qui représente un fléau à l’heure actuelle.
La ville de Bordeaux assure de tout mettre en œuvre pour vérifier la qualité et la provenance des légumes utilisés.