Clichés et idées reçues : la vérité sur les Bordelais
⚡️ Stéréotypes et anecdotes authentiques reviennent régulièrement lorsque l’on évoque Bordeaux. Plusieurs idées reçues sont même véhiculées par les Bordelais eux-mêmes, à leur insu, participant à créer autour de la capitale girondine une image un peu caricaturale. Voici un petit tour d’horizon des clichés les plus répandus…
« C’est gavé bien »
Impossible de passer à côté de cette expression en venant à Bordeaux. Au détour de chaque conversation, le mot « gavé » s’incruste çà et là, presque comme un signe de ponctuation . Pour décoder « gavé », selon votre façon de parler, il suffit de le remplacer par : trop, très, beaucoup, méga, ultra.
Le vin : une grande histoire d’amour
Comment ça « on prend quoi » ? Dans les bars bordelais, la question ne se pose pas ! Les meilleurs vins du monde sont produits chez nous, donc on privilégie le circuit court et on ne se pose pas la question.
« Une chocolatine s’il vous plaît »
Ici, on mange des « chocolatines » et on les met dans des « poches ». Et c’est tout, pas de débat, on ne veut rien savoir. Mais si l’on se rend dans un supermarché du nord de la France et que l’on demande une poche au caissier, on comprend vite dans son regard que ce n’est pas universel… Côté « chocolatine », la guerre fait rage depuis des lustres et les vannes à ce sujet ne sont pas près de s’arrêter.
Jamais sans cannelé
Parfumé au rhum et à la vanille… Les Bordelais pourraient manger ce délicieux cylindre caramélisé toute la journée ! Ils connaissent toutes les boutiques et savent reconnaître les bons des mauvais. D’ailleurs, impossible pour eux de quitter Bordeaux sans en prendre un stock pour les faire découvrir à leurs amis.
« Il fait beau ! On va à la plage ? »
Eh oui ! Parce qu’à seulement 1 heure de Bordeaux se trouve le paradis. Alors s’il fait trop chaud pour cramer sur les pavés, pas de panique ! Ils savent que l’océan est tout près. Mölkky et bouteille de vin à la main : l’attirail parfait pour se faire fouetter le visage par les embruns et sentir le vent salé caresser nos épaules.
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