Le dernier baromètre de la colocation réalisé par Oqoro vient de dévoiler des chiffres fous. En effet, il montre que Bordeaux tire la tension locative vers le haut. Une situation défavorable pour les étudiants qui peinent à se loger au vu des prix en hausse et de l’explosion de la demande.
À l’occasion des résultats de Parcoursup, Oqoro, l’un des leaders de la gestion locative 100% en ligne, a lancé son baromètre de la colocation. Basé sur l’analyse de 100 000 appartements proposés en colocation partout en France et de 150 000 personnes en recherche de colocation, le baromètre Oqoro dévoile des indicateurs inédits. Ces indicateurs incluent la tension locative, les loyers moyens des chambres en colocation dans les principales villes de France, ainsi que les profils préférés par les propriétaires.
Le verdict est sans appel : l’attractivité de Bordeaux, notamment depuis la mise en place de la liaison TGV avec Paris, attire la majorité des candidatures en Nouvelle-Aquitaine. En conséquence, les loyers y sont plus de 10% plus chers que la moyenne nationale. Le loyer moyen pour une chambre en colocation à Bordeaux s’élève à 563€/mois, plaçant la ville comme la plus chère de la région et la 4ème plus chère de France.
Cette situation contraste fortement avec d’autres villes de la région. Par exemple, à Pau, le loyer moyen est de 384€/mois, faisant d’elle la deuxième ville la moins chère de France après Saint-Étienne. La Rochelle, avec un loyer moyen de 497€/mois, est proche de la moyenne nationale. Dans le reste de la région, les loyers restent relativement bas : une chambre à Limoges se loue 411€/mois, à Poitiers 416€/mois, et à Angoulême 429€/mois.
Face à cette flambée des prix, la colocation apparaît comme une solution incontournable pour les étudiants. Bordeaux est classée 6ème ville la plus attractive de France pour la colocation. Cependant, cette attractivité a un prix : la tension locative y est très forte, avec une moyenne de 10,6 candidatures envoyées par chambre à louer. À la fin de l’été, 92% des chambres bordelaises sont déjà occupées. La compétition est donc serrée entre colocataires, qui doivent se positionner dès le mois de juin pour ne pas voir les offres leur passer sous le nez.
La pression est d’autant plus forte que les résultats de Parcoursup, dévoilés chaque année en juin, déclenchent une véritable ruée vers les logements étudiants. Les nouveaux arrivants doivent faire face à un marché déjà saturé, augmentant ainsi les difficultés pour trouver un toit avant la rentrée.
Bordeaux, avec son charme indéniable et son attractivité grandissante, voit ses loyers s’envoler, plaçant les étudiants dans une situation délicate. Le baromètre de la colocation d’Oqoro met en lumière une réalité qui ne peut être ignorée. La recherche de solutions durables et efficaces est impérative pour assurer que la ville reste accessible et accueillante pour sa population étudiante dynamique.
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