Le bassin d’Arcachon n’est pas seulement le lieu paisible des Bordelais, il abrite aussi de nombreuses espèces animalières dont certaines, en danger. Notre havre de paix fait face à d’importantes espèces en voie de disparition, et notamment au niveau des oiseaux qui ne sont pas protégés des chasseurs.
Ce 16 mai dernier, le tribunal administratif de Bordeaux a protégé, à la suite d’un jugement, 7 espèces d’oiseaux de la chasse intensive. Cette victoire revient aux associations Sea Shepherd et Défense des milieux aquatiques, deux organismes qui luttent pour la protection des espaces maritimes. À l’origine, les deux associations demandaient l’interdiction de chasse pour 21 espèces migratrices d’oiseaux. Les structures insistent sur le fait que la chasse nuit à la préservation des milieux naturels et ne compte pas baisser les bras.
L’ONG Sea Shepherd est la plus combative au monde et agit pour défendre la cause maritime. Fondée en 1977, l’ONG n’a cessé de se battre pour obtenir une justice pour l’océan et défendre toutes créatures marines en danger (dauphin, tortue, …). En parallèle Défense des milieux aquatiques, créé par Philipe Garcia en 2010, est une association engagée pour préserver la faune et la flore marine.
Après la « semi-victoire » de ces associations, voici les espèces en voix d’extinction que la préfecture de Bordeaux a souhaité protéger : le chevalier combattant, le râle d’eau, l’oie cendrée, le courlis cendré, le courlis courlieu, le fuligule milouin et la bécassine des marais. Bien sûr le combat de Sea Shepherd et Défense des milieux aquatiques ne s’arrête pas là, et ils vont continuer de confronter le gouvernement pour gagner la protection des 14 autres espèces en danger.
Une cause qui aujourd’hui prend tout son sens à la vue de la situation dramatique de la Terre. Une bonne nouvelle pour ces petits oiseaux qui pourront vivre leur vie sans craindre les chasseurs. Cette cause a-t-elle lieu d’être selon vous ?
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