Bordeaux a franchi un nouveau cap ce mercredi 3 juillet 2024 avec l’ouverture du pont Simone Veil. Ce sixième pont reliant les deux rives de la Garonne, entre Floirac, Bègles et Bordeaux, est enfin accessible aux piétons et cyclistes. Les automobilistes devront patienter jusqu’au lundi 8 juillet pour emprunter cet ouvrage tant attendu.
Bordeaux a franchi un nouveau cap ce mercredi 3 juillet 2024 avec l’ouverture du pont Simone Veil. Ce sixième pont reliant les deux rives de la Garonne, entre Floirac, Bègles et Bordeaux, est enfin accessible aux piétons et cyclistes. Les automobilistes devront patienter jusqu’au lundi 8 juillet pour emprunter cet ouvrage tant attendu.
Un pont à la fois architectural et urbain
D’une longueur de 549 mètres et d’une largeur de 44 mètres, le pont Simone Veil se distingue par son design épuré, imaginé par l’agence d’architecture OMA. Mais sa particularité réside surtout dans la largeur de son tablier.
Côté aval, une large promenade piétonne de 15 mètres de large et une piste cyclable bidirectionnelle de 4 mètres de large ont été aménagées. Plus qu’un simple pont, le Simone Veil se veut ainsi un véritable prolongement de l’espace urbain dans cette partie sud de la métropole bordelaise.
Un projet retardé mais mené à bien
Ce nouveau franchissement de la Garonne, initialement prévu pour 2020, a accusé un retard de quatre ans en raison d’un conflit technique entre la métropole et l’entreprise Fayat, initialement en charge de sa construction. Un accord trouvé via une médiation a permis de relancer le chantier en 2021, confié au groupement Bouygues/Profond.
Un investissement de 151 millions d’euros
Le pont Simone Veil représente un investissement total de 151 millions d’euros pour la métropole bordelaise. Au-delà de sa fonction de liaison routière, il vise à favoriser les modes de déplacement doux et à contribuer à la revitalisation urbaine des quartiers environnants.
Un nouveau symbole pour Bordeaux
L’ouverture du pont Simone Veil constitue une étape importante dans l’aménagement de la métropole bordelaise. Ce nouvel ouvrage est appelé à devenir un symbole de la ville, reliant les rives de la Garonne et favorisant la mobilité durable.
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