La qualité de l’air se dégrade à Bordeaux : quelles précautions prendre ?
La préfecture de Gironde alerte sur une dégradation de la qualité de l’air ce mardi 4 février 2025 dans la métropole bordelaise. En cause, des températures basses favorisant la pollution aux particules fines, notamment les PM10.
Une pollution accentuée par les conditions météorologiques
Les indices de qualité de l’air sont particulièrement mauvais ce jour-là en raison de la concentration élevée de particules PM10. Celles-ci proviennent en grande partie de l’utilisation des chauffages, notamment ceux à bois. Or, les conditions météorologiques actuelles compliquent la dispersion des polluants. « Les températures froides et les inversions thermiques prévues bloquent leur évacuation, entraînant une stagnation dans l’atmosphère », explique la préfecture.
L’ensemble du département de la Gironde est placé en vigilance, mais la situation est plus préoccupante dans la métropole bordelaise, en particulier dans le centre-ville où la circulation automobile renforce l’accumulation des polluants.
Comment se protéger ?
Face à cette situation, les autorités sanitaires émettent plusieurs recommandations. Les personnes vulnérables, telles que les enfants, les personnes âgées, les femmes enceintes et celles souffrant de maladies respiratoires ou cardiaques, doivent limiter leurs déplacements et éviter les efforts prolongés à l’extérieur. Il leur est conseillé de privilégier des sorties courtes et de s’éloigner des zones à forte circulation.
Pour l’ensemble de la population, il est recommandé de réduire les activités physiques intenses en plein air. En cas de gêne respiratoire, de toux persistante ou d’essoufflement, il est conseillé de consulter un professionnel de santé.
Des gestes pour limiter la pollution
Afin de limiter l’aggravation de la situation, la préfecture appelle également à adopter des comportements responsables :
- Réduire l’utilisation des chauffages au bois non performants.
- Privilégier les transports en commun ou le covoiturage pour limiter les émissions liées au trafic routier.
- Reporter certaines activités émettrices de polluants, comme les travaux nécessitant des solvants ou des produits chimiques.
La situation devrait s’améliorer avec un changement des conditions météorologiques. En attendant, chacun est invité à suivre les consignes de prudence pour protéger sa santé et limiter l’impact de cette pollution.
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