Fort d’un chiffre d’affaires en progression et d’un carnet de commandes record, Dassault Aviation intensifie ses efforts pour augmenter la cadence de production de ses avions. À Mérignac, le site emblématique du constructeur se transforme avec la construction de nouveaux hangars, notamment dédiés à l’assemblage du futur Falcon 10X.
Mérignac, cœur de la production
« Pour le Rafale, nous visons la cadence 3 (trois avions par mois), préparons la cadence 4, et serions prêts pour la cadence 5 si nécessaire », a déclaré Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation, lors de la présentation des résultats annuels. Dans un contexte géopolitique tendu, les usines de Dassault, et particulièrement celle de Mérignac, s’adaptent pour répondre à la demande croissante.
Modernisation et expansion à Mérignac
Mérignac, dernière étape de la chaîne de production des avions de chasse et jets d’affaires, voit son rôle renforcé. « Tout part des sous-traitants pour arriver à Mérignac pour l’assemblage final », explique Éric Trappier, soulignant les défis de la chaîne d’approvisionnement. Le site se modernise avec de nouvelles infrastructures, dont un hangar dédié au Falcon 10X et un autre pour les aérostructures des Falcon, allégeant ainsi l’usine de Biarritz. C’est à Mérignac que le Falcon 10X, dernier-né de la gamme, prendra forme avant ses essais en vol et les premières livraisons prévues fin 2027.
Objectifs ambitieux pour l’avenir
Dassault Aviation vise un chiffre d’affaires de 6,5 milliards d’euros en 2025, tout en préparant l’avenir du Rafale avec son drone de combat et en poursuivant ses efforts à l’export. Éric Trappier reste cependant attentif à l’évolution des droits de douane aux États-Unis, qui pourraient impacter ces prévisions.
A lire aussi : Un bateau de guerre accoste à Bordeaux, et tu peux le visiter !
