Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État au Tourisme, est revenu hier sur la possibilité de nouvelles mesures « à l’étude » pour les vacances de Noël et d’hiver.
Les premières stations de ski ont ouvert leurs portes en France, comme Tignes dans les Alpes. Pour le moment, le pass sanitaire n’est pas demandé sur les remontées mécaniques. Mais avec l’affluence des fêtes de fin d’années et la présence de la neige en plus grande quantité, ce ne sera pas la même situation.
Il explique qu’actuellement des discussions sont en cours et que « prochainement » une décision sera communiquée, avant de continuer sur le fait que le pass sanitaire est « ce qui permet de rester ouvert quoi qu’il arrive ».
D’un autre côté, les voyageurs étrangers et en particulier ceux de la Grande-Bretagne représentent une part non négligeable des clients pour les stations de ski françaises. Cette situation pose plusieurs problèmes, sachant qu’en ce moment le taux d’incidence est très élevé avec 40 000 à 50 000 cas par jour outre manche.
Dans le même temps, le secrétaire d’État a indiqué que l’application de cette mesure n’aurait qu’un impact minime, puisque « 85 % de la cible vaccinable est vaccinée ». De plus, pour venir dans les stations de ski, « une majorité de personnes utilisent le TGV ou l’avion, endroit où le pass sanitaire est obligatoire ».
Pour l’instant, seuls les établissements accueillant du public ont le pass sanitaire obligatoire comme « les restaurants et les boîtes de nuit ».
Concernant nos voisins, l’Autriche et l’Italie maintiennent le pass sanitaire pour skier au contraire de la Suisse et de l’Espagne qui pour l’instant ne l’utiliseront pas. Désormais il ne nous reste plus qu’à attendre de voir comment la France statuera sur cette décision.