Un livre te raconte l’histoire des noms derrière les stations de tram de Bordeaux
Tu as déjà attendu ton tram à La Vache, souri devant le panneau Quarante Journaux, ou t’es demandé d’où venait le nom Brandenburg ? Comme beaucoup de Bordelais, tu connais les arrêts par cœur, mais tu ne sais pas toujours ce qui se cache derrière ces noms. Grâce à Jean-Louis Lorenzo, tu vas pouvoir lever le voile sur ces mystères urbains. Son livre, « L’Histoire au fil du tram », vient d’être réédité, et il t’invite à un voyage inédit dans les coulisses du réseau TBM.
Le réseau, tu le connais sans doute : 143 stations, quatre lignes, une toile tendue sur toute la métropole. Mais ce que tu ignores peut-être, c’est que chaque arrêt a son histoire. Une grande, une petite, parfois juste une anecdote savoureuse. Jean-Louis Lorenzo a tout fouillé : archives municipales, vieux journaux, souvenirs d’habitants. Il a mis en lumière un patrimoine invisible, celui que tu frôles tous les jours sans le voir.
Ce livre, c’est un peu comme si le tram te chuchotait les secrets du passé à l’oreille. Tu découvres que Quarante Journaux évoque une ancienne unité de mesure de surface agricole – et non une pile de journaux oubliée ! Que Brandenburg n’a rien à voir avec l’Allemagne, mais renvoie à un domaine viticole du coin. Et que La Vache… non, ce n’est pas un hommage aux ruminants, mais le nom d’un lieu-dit à l’histoire bien ancrée dans la topographie locale.
La nouvelle édition tient compte des récentes extensions du réseau. Tu y trouveras les derniers arrêts ajoutés, tous passés au crible, avec le même soin du détail et cette écriture accessible qui te donne l’impression que l’auteur te parle dans le tram, au fil des stations.
En lisant L’Histoire au fil du tram, tu ne regarderas plus jamais les quais de la même manière. Tu comprendras que chaque nom posé là est une porte vers une époque, un lieu, une personne, un métier oublié. C’est une manière de redonner vie à ce qui semblait figé dans le béton urbain.
Le livre est dispo à l’Office du tourisme de Bordeaux ou directement auprès de l’auteur par mail. Un conseil ? La prochaine fois que tu montes dans le tram, emporte-le. Tu verras : l’attente devient tout de suite plus palpitante.
Alors, prêt à remonter le temps à bord du tram bordelais ?
À lire aussi : Après le Lion bleu, une nouvelle œuvre va investir un château proche de Bordeaux
