Pour perdre son permis, il faut y aller, mais pour envoyer une carte postale moqueuse aux gendarmes qui te l’ont retiré, il faut vraiment ne pas avoir froid aux yeux. Un automobiliste girondin, visiblement plus adepte du second degré que du Code de la route, a trouvé une façon plutôt… exotique de vivre sa suspension.
Carte postale et pied de nez
« Quatre mois, ça peut paraître long, mais sous le soleil, ça passe mieux. » Voilà le message qu’ont découvert les gendarmes de Mios en ouvrant leur courrier vendredi dernier. L’expéditeur ? Un automobiliste puni d’une suspension de permis qui, loin de ruminer sa peine sur son canapé, a préféré s’exiler sous les cocotiers thaïlandais. Et comme il a visiblement du temps devant lui, il a pris la plume pour taquiner ceux qui lui ont temporairement coupé l’accès à l’asphalte.
Le ton de la missive ? Moqueur, un brin provocateur, et carrément culotté. Il termine même par un petit tacle : « Après, on ne peut pas vous en vouloir, on ne vous apprend pas le discernement. » Autant dire que le monsieur ne regrette pas du tout ses petits excès sur la route.
Les gendarmes prennent la blague en marche
Loin de s’offusquer, les gendarmes de Mios ont choisi de répondre avec le même humour. « Très bonne décision, au moins il est sûr de ne pas conduire en France ! » écrivent-ils sur les réseaux sociaux. Un fair-play qui a visiblement conquis les internautes, amusés par ce ping-pong épistolaire entre forces de l’ordre et conducteur en vacances forcées.
Mais les militaires ne s’arrêtent pas là. Dans un ultime tacle plein de malice, ils lui lancent une invitation : « Qu’il nous fasse savoir ses prochaines vacances. Nous l’attendrons bien équipés avec nos jumelles, notre éthylotest et notre kit de dépistage de stupéfiants. » Autrement dit : profite bien du soleil, mais prépare-toi à être accueilli comme une star à ton retour… avec un comité d’accueil bienveillant (ou presque).
Leçon de vie (et de conduite)
Si l’histoire a bien fait rire sur les réseaux sociaux, elle rappelle quand même une évidence : perdre son permis, ce n’est pas juste un contretemps, c’est une conséquence de comportements dangereux sur la route. On ne sait pas si notre globe-trotter insolent a tiré une leçon de cette expérience, mais une chose est sûre : les gendarmes, eux, n’oublieront pas son nom de sitôt.
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