Le 15 novembre 2024, sept associations de cyclistes bordelais ont décidé de passer à l’action. Une lettre ouverte, adressée aux maires de la métropole, pose les bases d’une réflexion ambitieuse sur la sécurité des deux-roues en ville. Leur objectif ? Faire de Bordeaux une cité « moins polluée, moins bruyante et surtout moins dangereuse ». Et pour y parvenir, cinq mesures phares ont été proposées. On t’explique tout !
1. Recentrer les missions des agents municipaux
Les cyclistes demandent que l’ASVP (Agent de Surveillance de la Voie Publique) et la police municipale se concentrent davantage sur les stationnements illicites et dangereux. Selon eux, ces comportements mettent en péril les usagers vulnérables, comme toi à vélo, ou les parents à pied avec leurs enfants.
2. Une campagne de prévention nécessaire
Pour réduire les violences routières, les associations prônent la prévention. Elles veulent collaborer avec les mairies pour lancer des campagnes de sensibilisation percutantes. Affiches, messages sur les réseaux sociaux, et même interventions scolaires : l’idée est d’apprendre à tous les usagers – automobilistes, piétons et cyclistes – à mieux cohabiter. Parce qu’en partageant mieux la route, on évite les drames.
3. Des zones de rencontres autour des écoles
Imagine des espaces où chacun – enfants, parents, cyclistes et automobilistes – se déplace en harmonie. Les cyclistes proposent de créer des zones de rencontres dans un rayon de 250 mètres autour des écoles. Mieux encore, ils réclament un dispositif « école sans voiture » aux heures d’entrée et de sortie des établissements. Moins de trafic, moins de stress, plus de sécurité pour tout le monde !
4. Redonner l’espace aux mobilités douces
La lutte contre le « trafic de transit » dans les quartiers résidentiels est aussi au cœur de leurs revendications. Ils demandent des « plans trottoirs » pour que les personnes en fauteuil roulant, les poussettes ou toi, cycliste, circuliez sans encombre. La généralisation des sens uniques pour libérer de l’espace est également une priorité. Le mot d’ordre : remettre les humains au centre de l’espace urbain.
5. Des aménagements cyclables conformes aux recommandations
Dernière demande, et pas des moindres : l’application des recommandations du CEREMA (le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement). Ces directives permettraient de sécuriser des zones prioritaires, où rouler à vélo reste encore risqué. Des pistes mieux conçues, c’est une circulation plus sereine pour toi et tous les autres cyclistes.
Malgré leurs critiques, les associations n’oublient pas de saluer les initiatives récentes de la Métropole. Des progrès sont visibles, mais, selon elles, il reste encore un long chemin à parcourir pour faire de Bordeaux un exemple en matière de mobilités douces.
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