À Pessac, la mairie fait un pas vers l’innovation pour améliorer le bien-être au travail de ses agents. Depuis peu, certains employés municipaux sont équipés d’exosquelettes, ces dispositifs technologiques qui, à première vue, ressemblent à de simples sacs à dos futuristes. L’idée ? Soulager les efforts physiques, notamment lors de tâches répétitives et lourdes, comme monter des gradins ou soulever des plaques de fer. Pour l’instant, trois de ces exosquelettes sont mis à disposition dans le cadre d’une expérimentation qui pourrait, à terme, changer la donne dans la gestion des tâches les plus exigeantes physiquement.
Le projet est encore en phase de test. La mairie de Pessac a lancé cette expérimentation pour évaluer si cet équipement est réellement adapté à ses agents. Les premiers retours sont partagés : certains se sentent effectivement plus reposés en fin de journée, tandis que d’autres trouvent l’outil encore un peu contraignant. Mais l’objectif est clair : réduire les troubles musculo-squelettiques, ces maux du quotidien qui peuvent conduire à des arrêts de travail. Avec le temps, l’espoir est de voir les agents municipaux adopter cet outil de manière autonome, sans contrainte, mais avec un véritable bénéfice pour leur santé.
Un exosquelette, concrètement, qu’est-ce que c’est ? C’est un dispositif d’assistance physique conçu pour accompagner les mouvements de l’utilisateur. Il est constitué de mécanismes qui permettent de soulager certaines parties du corps, notamment le dos, lors d’efforts intenses ou répétitifs. Il n’y a pas de moteur ni de batterie dans celui-ci : tout repose sur un système de flexions assistées, qui soutient les muscles en soulageant la pression exercée sur les lombaires. L’idée est d’accompagner les gestes sans restreindre la mobilité, en particulier lors de port de charges lourdes. Ce type d’équipement est souvent utilisé dans des environnements industriels, mais à Pessac, c’est la première fois qu’il est expérimenté dans un cadre municipal.
L’expérimentation se poursuivra encore quelques semaines, et selon les résultats, ces exosquelettes pourraient bien devenir des alliés indispensables dans la gestion du bien-être au travail à Pessac. Il reste à voir si l’équipement trouvera sa place dans le quotidien des agents, ou s’il nécessitera encore quelques ajustements pour convaincre l’ensemble du personnel.
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