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Des congés menstruels ont été mis en place par l’Université de Bordeaux !

L’Université de Bordeaux franchit une étape importante en faveur de ses étudiantes en instaurant un congé menstruel pour celles souffrant de règles douloureuses. Chose promise, chose due : cette mesure, attendue depuis longtemps, entre en vigueur dès la rentrée universitaire 2024. Une avancée qui promet de soulager de nombreuses jeunes femmes, sans nécessiter de certificat médical, simplement en générant une attestation d’absence sur leur Espace Numérique de Travail (ENT).

Après Bordeaux-Montaigne, mais aussi Rouen, Angers et la Sorbonne, c’est au tour de l’Université de Bordeaux de répondre aux revendications étudiantes en matière de santé menstruelle. Dorénavant, les étudiantes bordelaises pourront bénéficier d’un repos menstruel, sans plafond de jours prédéfinis, dès lors qu’elles en font la demande via une plateforme numérique dédiée. Il leur suffira de générer une attestation d’absence pour 24 heures, une fois tous les 21 jours environ, correspondant à la durée moyenne du cycle menstruel.

L’université précise que l’absence sera justifiée pour tout examen, qu’il soit écrit, oral, ou pour les épreuves de contrôle continu, à condition que la demande soit faite dans les 48 heures précédant ou suivant l’absence. Cette simplification administrative vise à faciliter la gestion de ces absences, tout en garantissant une approche respectueuse de la santé des étudiantes.

L’Université de Bordeaux instaure un congé menstruel dématérialisé, accessible sans certificat médical, pour ses étudiantes.

Afin de garantir une procédure simple, le congé menstruel sera entièrement dématérialisé. Depuis leur ENT, rubrique « mon cursus », les étudiantes pourront, en quelques clics, générer leur attestation d’absence. Un outil de gestion pratique qui assure également la protection des données personnelles des usagères.Ce système permet non seulement une flexibilité dans la gestion de leur santé, mais également une traçabilité des justificatifs. L’Université de Bordeaux souhaite ainsi moderniser et fluidifier les démarches administratives, tout en veillant à la confidentialité des informations médicales partagées.

Ce dispositif n’est pas seulement une solution technique pour alléger les journées pénibles des étudiantes concernées. C’est aussi un moyen d’accompagner ces jeunes femmes dans la gestion de leurs douleurs menstruelles. En effet, l’Université de Bordeaux accompagne chaque demande d’attestation d’informations sur les dysménorrhées (les douleurs liées aux règles) et offre des recommandations pour des consultations médicales supplémentaires si nécessaire.

Une attestation d’absence menstruelle de 24h, renouvelable tous les 21 jours, est désormais disponible à Bordeaux. – ©Université de Bordeaux

Il s’agit donc d’une avancée non négligeable pour le bien-être des étudiantes. En instituant cette mesure, l’université montre qu’elle prend en compte la santé de ses étudiantes, un aspect souvent négligé dans les établissements d’enseignement supérieur.L’instauration de ce congé menstruel découle d’une demande portée lors de la Commission de la Formation et de la Vie Universitaire (CFVU) du 20 juin 2024. Avec 26 voix pour et seulement 2 abstentions, la mesure a été approuvée à une large majorité, confirmant l’intérêt croissant des instances universitaires pour cette problématique.

Cette décision, saluée par les organisations étudiantes, est perçue comme une avancée majeure dans la reconnaissance des difficultés que peuvent rencontrer les étudiantes pendant leurs règles. C’est également un signal fort envoyé par l’université, en faveur de la prise en charge des douleurs menstruelles dans un cadre institutionnel.Avec cette mesure, l’Université de Bordeaux rejoint le mouvement croissant d’institutions en France qui intègrent la santé menstruelle dans leurs politiques. Il ne serait pas surprenant de voir d’autres établissements emboîter le pas, tant cette question devient incontournable dans les discussions autour du bien-être étudiant.

En instaurant ce congé menstruel, l’Université de Bordeaux montre l’exemple et ouvre la voie à une prise de conscience collective sur la santé des femmes dans le milieu universitaire.

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