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Bientôt des congés menstruels pour les étudiantes de l’université de Bordeaux

À la rentrée prochaine, les universités de Bordeaux, Montpellier et Clermont-Ferrand emboîteront le pas à Angers et Rouen en mettant en place un congé menstruel pour les étudiantes souffrant de règles douloureuses. Cette mesure novatrice, marque une avancée significative pour le bien-être des étudiantes et la reconnaissance des problèmes liés à la santé menstruelle.

Cette initiative vise à améliorer la qualité de vie des étudiantes en leur offrant la possibilité de bénéficier de dix à quinze jours d’absences justifiées par an, en fonction des facultés. Pour en bénéficier, les étudiantes devront présenter un certificat médical attestant de leurs douleurs menstruelles. Cette décision fait suite aux expériences menées par les universités d’Angers et de Rouen. Depuis un an, ces établissements ont permis aux étudiantes de prendre des congés menstruels, et les résultats sont prometteurs.

Pour de nombreuses étudiantes, cette mesure représente un véritable soulagement. La reconnaissance du congé menstruel comme un « motif valable d’excuse » est donc perçue comme une avancée majeure qui ne remettra pas en cause leur réussite académique.

Bientôt des congés menstruels pour les étudiantes de l’université de Bordeaux – ©Kiffe ton cycle

Cette initiative est également perçue comme un combat féministe qui fait son chemin dans les établissements universitaires. Le congé menstruel représente une évolution importante dans la prise en compte des besoins spécifiques des étudiantes. Il témoigne d’une volonté croissante de créer un environnement universitaire plus inclusif et respectueux des réalités physiologiques des femmes. Cette démarche s’inscrit dans une tendance plus large de reconnaissance des droits des femmes et de lutte contre les discriminations liées au genre.

L’Union étudiante espère que d’autres universités suivront l’exemple d’Angers, Rouen, Bordeaux, Montpellier et Clermont-Ferrand. La mise en place de ces congés menstruels pourrait bien devenir une norme dans l’enseignement supérieur, contribuant ainsi à une meilleure égalité des chances entre les étudiants et les étudiantes.

Pour les étudiantes concernées, le congé menstruel est un outil précieux qui leur permet de gérer leurs douleurs sans compromettre leur parcours académique. C’est aussi un pas important vers la reconnaissance des impacts des douleurs menstruelles sur la vie quotidienne et académique des jeunes femmes.

En somme, l’initiative des universités de Bordeaux, Montpellier et Clermont-Ferrand de mettre en place des congés menstruels à la rentrée prochaine est une avancée majeure pour les droits des étudiantes. Elle ouvre la voie à une meilleure compréhension et reconnaissance des enjeux liés à la santé menstruelle dans le milieu universitaire, tout en offrant un soutien concret à celles qui en ont besoin.

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