Les Girondins de Bordeaux pourraient bientôt être rachetés par un groupe américain spécialisé dans la gestion de clubs de sport. Les négociations entre Gérard Lopez, actuel propriétaire et président du club, et ce grand groupe américain sont en cours. Ces discussions exclusives visent à fournir les garanties financières nécessaires à la DNCG avant la date limite de lundi soir.
Le propriétaire actuel, Gérard Lopez, se trouve dans une position délicate après avoir miraculeusement obtenu un « sursis à statuer » lors de son premier passage devant la DNCG le 27 juin. Cette situation l’a obligé à explorer des alternatives qu’il n’avait pas initialement envisagées. En effet, Lopez avait promis l’arrivée d’un actionnaire minoritaire pour renforcer la structure financière du club, mais les délais et les détails nécessaires n’étaient pas encore finalisés.
Selon les informations de France Bleu Gironde, cet investisseur américain, soutenu par l’un des plus grands « family fund » au monde, est déjà impliqué dans divers sports professionnels. Les discussions ont avancé au point où un « term-sheet » a été établi entre les deux parties, et l’investisseur a validé le business plan des Girondins, envisageant d’investir près de 100 millions d’euros sur six ans. Cependant, cet investissement, sous forme de dette avec une entrée au capital, n’est plus la piste privilégiée actuellement.
Ca passe ou ca casse devant la DNCG
La nécessité d’obtenir une offre ferme et définitive, ou « binding », a poussé Gérard Lopez à rouvrir d’autres discussions après son passage devant la DNCG. Une de ces pistes, celle d’un rachat par le grand groupe américain, a progressé rapidement. La délégation de ce groupe a visité les installations du club, y compris le centre d’entraînement du Haillan et le stade Matmut Atlantique, bien que certaines préoccupations, telles que les salaires élevés de certains joueurs, aient été soulevées.
Les négociations actuelles visent à conclure un accord définitif rapidement afin de présenter les documents nécessaires à la DNCG. Si ce rachat aboutit, Gérard Lopez pourrait rester au club en tant qu’actionnaire minoritaire, espérant récupérer les 60 millions d’euros qu’il a investis au cours des trois dernières années. Ce rachat permettrait également aux Girondins de Bordeaux de retrouver une stabilité financière après des années difficiles, grâce à l’expertise de ce groupe américain dans la gestion de clubs sportifs.
Si aucun accord n’est trouvé, Lopez devra payer la note
Cependant, il existe également une troisième option en cas d’échec des deux premières. Gérard Lopez pourrait de nouveau combler le déficit financier, cette fois-ci avec l’aide de ses associés de Jogo Bonito. Cette solution impliquerait un investissement minimal et une restructuration significative à court terme, avec un désengagement potentiel à moyen terme, l’objectif étant d’éviter le dépôt de bilan cet été.
Pour le moment, ni le club ni Gérard Lopez n’ont souhaité commenter ces négociations en cours. La DNCG devra bientôt décider si les nouveaux documents fournis suffisent à maintenir le club en Ligue 2 ou s’il sera rétrogradé en National en attendant la finalisation de la vente et l’arrivée des fonds nécessaires. Affaire à suivre mais dénouement a venir rapidement.
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