À Bordeaux, Gérard Lopez se retrouve confronté à la tâche délicate de compenser les lacunes financières des Girondins, qui n’ont pas réussi à réaliser les ventes anticipées. Face à ce déficit, le propriétaire du club s’est engagé à pallier le manque à gagner en attendant l’éventuelle arrivée d’un investisseur.
Le mois de janvier a été marqué par l’espoir d’Albert Riera, l’entraîneur des Girondins, qui attendait en vain un « cadeau » lors de ce mercato. Cependant, la réalité s’est imposée avec le départ de deux joueurs du club bordelais cet hiver : Stian Gregersen, cédé à Atlanta pour 1,8 M€, et Aliou Badji, prêté sans option d’achat au Gaziantep FK. Aucun renfort n’est venu renforcer l’équipe, laissant l’entraîneur avec la difficile tâche de reconnaître la défaite 0-2, score finalement ajusté à 2-2 en tenant compte des jeunes Emmanuel Biumla et Julien Vetro comme des renforts.
La situation financière délicate du club et les contraintes imposées par la DNCG ont contraint Bordeaux à réduire son effectif, revenant ainsi à six points de la 5e place. Pour répondre aux exigences du gendarme financier, le club s’était engagé à vendre trois joueurs – Alberth Elis, Zuriko Davitashvili et Malcom Bokélé – afin de stabiliser ses comptes et de réduire sa masse salariale.
Cependant, malgré une offre acceptée du New England Revolution de 1,6 M$ pour Elis et l’intérêt du Houston Dynamo, le joueur est finalement resté. Davitashvili a refusé une proposition du FC Bâle, qui offrait 3 M€ pour racheter ses trois années et demie de contrat. Pour Bokélé, bien que Brest se soit montré intéressé, la formule proposée par le SB29 – un prêt avec option d’achat – ne convenait pas aux Girondins, en quête de liquidités.
Le mercato étant toujours ouvert en Suisse et en MLS, la situation de l’attaquant hondurien et de l’international géorgien reste à surveiller. Cependant, tout départ ne pourra plus être compensé par une nouvelle arrivée. Avec seulement environ 5 M€ sur les comptes et un déficit de 11 M€ à combler pour terminer la saison, Gérard Lopez, propriétaire des Girondins, s’est engagé à couvrir progressivement les besoins en liquidités du club. L’objectif de l’homme d’affaires hispano-luxembourgeois demeure d’attirer un investisseur entre février et mars, écartant ainsi la nécessité de contribuer financièrement jusqu’à la fin de la saison. Mais c’est aussi sur le terrain que les Girondins doivent performer pour faciliter la tache de leur patron.
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