Le mystère entourant les nombreuses vitres de voitures brisées à Pessac, dans la métropole bordelaise, semble enfin résolu avec l’interpellation d’un individu de 20 ans.
Depuis le début du mois de janvier, les habitants de Pessac étaient confrontés à une vague de vandalisme, provoquant l’exaspération de la communauté locale. Le maire de la ville, Franck Raynal (Horizons), avait réagi en annonçant une augmentation des patrouilles de police dans les zones identifiées.
Grâce au dispositif de vidéosurveillance, la police nationale a appréhendé un homme de 20 ans le 23 janvier, mettant ainsi un terme à cette série de dégradations. L’individu a reconnu être l’auteur de 99 actes de vandalisme. Son comportement, selon les autorités, était singulier. Il ciblait les déflecteurs, à l’avant et à l’arrière des véhicules, mais ne dérobait que des objets de peu de valeur tels que de la menue monnaie et des câbles de téléphone, excluant curieusement les postes autoradio.
Bien que les motivations de l’accusé demeurent floues, la mairie de Pessac souligne que le montant des biens dérobés était souvent insignifiant. En janvier, une quarantaine de plaintes avaient été déposées à ce sujet, mais la municipalité précise que de nombreuses personnes n’avaient pas signalé les dégradations à la police.
Le présumé « serial » casseur, de nationalité française et sans antécédents judiciaires, a été placé en détention provisoire en attendant son procès prévu le 21 mars, selon les informations du parquet de Bordeaux. Franck Raynal s’est déjà exprimé pour saluer les « efforts conjugués de la police nationale et de la police municipale » qui ont abouti à cette arrestation, soulignant leur travail « minutieux et approfondi ». Malgré cette résolution, le maire insiste sur la nécessité de maintenir la vigilance et la surveillance dans les quartiers touchés par ces actes de vandalisme.
A lire aussi : Du lourd à la programmation estivale du Vélodrome d’Arcachon
