Les années passent et la rocade bordelaise continue son évolution ! Le prochain projet en cours va être une véritable révolution. En effet, une portion de la rocade pourrait bientôt se transformer en une infrastructure écologique innovante !
La municipalité de Bordeaux veut améliorer l’impact écologique de sa rocade ! En effet, la ville ambitionne d’équiper une partie de la rocade de panneaux photovoltaïques, exploitant ainsi un potentiel d’espaces déjà artificialisés. Un premier prototype de six ombrières pourrait être installé dès cette année, marquant un pas important vers la concrétisation de cette vision écologique.
L’initiative, portée par une équipe d’un cabinet d’urbanisme francilien, vise à positionner ces ombrières photovoltaïques sur les 45 kilomètres du circuit routier, à une hauteur de 17 mètres. Cette configuration permettrait de produire près de 1 gigawatt d’électricité, tout en offrant des avantages supplémentaires tels que la récupération des eaux pluviales, la filtration de la pollution automobile et la réduction des nuisances sonores pour les riverains.
La rocade écolo, c’est quoi ?
C’est un projet novateur qui s’inscrit dans une démarche environnementale globale. Les panneaux photovoltaïques, en plus de générer de l’électricité, contribueraient à filtrer l’air pollué, récupérer l’eau de pluie, et atténuer les nuisances sonores. Une approche multifonctionnelle qui fait de la rocade bordelaise un laboratoire d’innovation écologique.
Depuis le printemps 2022, l’équipe écologiste de Bordeaux a manifesté son enthousiasme pour ce projet, soulignant l’opportunité d’exploiter les espaces déjà artificialisés au lieu de s’étendre sur des zones naturelles. Cependant, l’approbation officielle de l’État, en tant que gestionnaire de l’infrastructure, reste en attente.
Au-delà de la dimension énergétique, ces 200 hectares d’ombrières photovoltaïques pourraient devenir le symbole majeur du mandat du maire écologiste Pierre Hurmic. Bien que la couverture totale de la rocade nécessite un investissement considérable d’environ 3 milliards d’euros, le retour sur investissement promet d’être rapide, suscitant déjà l’intérêt de plusieurs entreprises privées.
Outre les bénéfices écologiques, les eaux de pluie collectées seraient stockées dans des bassins proches de la rocade, offrant des possibilités d’utilisation agricole ou de lutte contre les incendies pendant les mois les plus secs. Les consultations avec les pompiers et les médecins montrent un consensus positif, soulignant une route moins exposée à la pluie et des avantages en termes de santé.
En matière d’énergie, les panneaux solaires alimenteraient une consommation directe, sans stockage par batterie, bénéficiant ainsi à la collectivité. Initialement destinée aux services publics tels que les routes, les transports, la santé, la sécurité et les entreprises, cette électricité pourrait également être envisagée pour l’alimentation des logements particuliers à terme. Des piles à combustibles sont également à l’étude, permettant une production continue, même en l’absence de lumière solaire.
En attendant une réponse officielle de l’État, le maire de Bordeaux Pierre Hurmic explore d’autres pistes potentielles, tout en soulignant l’importance de lancer rapidement une expérimentation officielle. Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, aurait d’ailleurs montré un intérêt marqué pour ce projet, ouvrant ainsi la voie à un potentiel rayonnement de cette initiative novatrice.
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