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Pourquoi le sapin de Noël en verre de Bordeaux déchaine les passions ?

Les fêtes de fin d’année sont souvent associées à la joie, à la chaleur et à la convivialité. Cependant, ces dernières années, un sujet a suscité des débats animés et a attiré l’attention des médias : le sapin de Noël en verre de Bordeaux. Alors que cet élément festif est généralement synonyme de célébration, il semble qu’il soit devenu le centre d’une controverse marquée par une inexplicable animosité entre pros et antis sapins de verre.

Le sapin de Noël en verre de Bordeaux est devenu une tradition ancrée dans l’histoire de la ville depuis maintenant 3 ans. Pourtant, chaque année, de nombreux foyers décorent leurs maisons avec ces magnifiques arbres de Noël, créant ainsi une ambiance féerique qui attire les regards admiratifs des passants. Cependant, cette initiative locale du maire écologiste de la ville de Bordeaux a récemment été critiquée de manière véhémente, suscitant la perplexité voire le rejet de nombreux habitants.

L’une des principales raisons avancées par les détracteurs du sapin de Noël en verre de Bordeaux est son coût élevé. En effet, la fabrication artisanale de ces sapins nécessite un savoir-faire particulier et des matériaux de qualité, ce qui se reflète dans le prix final du produit. Certains estiment que cet argent pourrait être mieux utilisé ailleurs, notamment pour des causes sociales ou environnementales. L’œuvre de l’artiste Arnaud Lapierre choisie par la mairie de Bordeaux a coûté 130.000 euros à la ville en 2021, soit un peu plus de 40.000 euros par an jusqu’à présent. Une somme moins importante que celle du véritable sapin, qui coûtait 360.000 euros à l’échelle d’un mandat municipal (six ans).

Une autre critique fréquemment formulée à l’encontre de ces sapins réside dans leur impact environnemental. Certains accusent la production de sapins en verre de contribuer à la dégradation de l’environnement en raison de l’utilisation de ressources énergétiques et de matières premières. Cependant, les défenseurs du sapin en verre soulignent les efforts déployés par les artisans pour minimiser leur empreinte carbone, en utilisant par exemple des techniques de recyclage et en favorisant les sources d’énergie renouvelable.

La dimension esthétique du sapin de Noël en verre de Bordeaux est également au cœur des débats. Certains estiment que ces arbres sont trop sophistiqués et dénaturent l’esprit traditionnel de Noël. Ils préfèrent les sapins naturels avec leur parfum caractéristique et leur apparence rustique. D’un autre côté, les amateurs du sapin en verre considèrent qu’il incarne l’élégance et l’originalité, apportant une touche contemporaine à la célébration des fêtes.


La sculpture de verre et d’acier, prévue pour revenir sur la place Pey Berland début décembre, mesure onze mètres de haut et cinq mètres de diamètre.
Composée de 400 éléments, incluant 100 m² de verre et 176 miroirs de 22 formats variés, elle a été fabriquée localement par la Métallerie bordelaise. Une autre société girondine a minutieusement réalisé à la main la vitrophanie, ajoutant de la couleur à chaque facette du verre. Cette œuvre monumentale témoigne de l’expertise artistique et artisanale locale, fusionnant verre et acier dans une création visuellement captivante et unique.

Un aspect intéressant de cette controverse réside dans le contraste entre les opinions des habitants de Bordeaux et celles des visiteurs extérieurs. Les locaux, attachés à leur tradition, défendent ardemment le sapin naturel, tandis que certains visiteurs semblent le percevoir comme une extravagance esthétique. Cette dynamique entre pessimisme local et perspectives extérieures souligne la complexité de la relation entre tradition et modernité.

Certaines creations visuelles ont même été jusqu’a simuler des incendies sur les sapins de Noel de Bordeaux Crédit : Bullecréa

En fin de compte, la haine envers le sapin de Noël en verre de Bordeaux semble être alimentée par des perceptions subjectives, des préférences personnelles et des préoccupations environnementales. Alors que certains critiquent cette tradition pour son coût, d’autres la défendent comme une expression artistique locale unique. L’avenir de cette controverse reste incertain, mais elle souligne la nécessité d’un dialogue ouvert pour comprendre et apprécier les différentes facettes de la célébration des fêtes. Après tout, la diversité des traditions fait partie intégrante de la richesse culturelle qui rend les festivités de fin d’année si uniques. Et vous, vous en pensez quoi ?

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