Bordeaux, Lyon et Lille se hissent sur le podium des métropoles les plus attractives selon le premier classement de l’Observatoire des métropoles. Cette évaluation, présentée le 15 novembre à Paris, s’appuie sur des critères clés tels que la mobilité, l’immobilier, l’environnement, la qualité de vie et le capital humain, offrant une perspective approfondie aux dirigeants d’entreprises et aux salariés.
Le sondage, réalisé en septembre 2023 par Odoxa auprès de 312 chefs d’entreprise et 1 085 salariés, englobe douze métropoles majeures : Grand Paris, Aix-Marseille-Provence, Lyon, Lille, Bordeaux, Toulouse, Nantes, Nice-Côte d’Azur, Strasbourg, Rouen Normandie, Montpellier Méditerranée et Rennes. Les résultats, scrutés par le cabinet KPMG, dessinent une cartographie des préférences professionnelles en France.
Sans surprise, les métropoles du sud, en particulier Bordeaux, dominent le classement, jouissant d’une attractivité perçue tant par les salariés que par les entreprises. Gaël Sliman, président d’Odoxa, souligne cette tendance régionale. Cependant, une dissonance apparaît lorsque l’on compare les perspectives des dirigeants et des salariés. À l’inverse, la métropole Aix-Marseille Provence, malgré son statut de deuxième ou troisième plus grande métropole du pays, occupe les places inférieures du classement, démontrant que le soleil ne suffit pas à garantir une attractivité globale.
Les critères de mobilité jouent un rôle crucial dans les classements. Marseille, par exemple, perd des points en raison de préoccupations liées aux transports. Ce constat met en lumière l’importance croissante de l’accessibilité et de la qualité des infrastructures de transport dans la perception globale de l’attractivité d’une métropole.
Le Grand Paris, en revanche, semble stagner en queue de peloton, ne parvenant pas à rivaliser avec ses homologues du sud. Cette position peut refléter divers défis auxquels la métropole est confrontée, tels que la congestion urbaine, les coûts élevés de l’immobilier et d’autres problèmes structurels. Les résultats indiquent que le développement urbain et la gestion des infrastructures demeurent des aspects cruciaux pour renforcer l’attractivité du Grand Paris.
Au-delà de la compétition régionale, la question de la qualité de vie émerge comme un déterminant majeur. Les métropoles bien classées se distinguent souvent par la qualité de leur environnement, qu’il s’agisse de parcs, d’espaces verts, ou d’initiatives favorisant une vie urbaine équilibrée. Cela souligne l’importance d’investir dans des projets visant à améliorer la qualité de vie pour attirer et retenir les talents.
En conclusion, ce classement de l’Observatoire des métropoles met en lumière la diversité des facteurs qui contribuent à l’attractivité d’une ville, soulignant l’importance de créer un équilibre entre la mobilité, l’immobilier, l’environnement, la qualité de vie et le capital humain. Les métropoles du sud dont notamment la vile de Bordeaux se positionnent en tête, tandis que le Grand Paris doit relever des défis pour améliorer son attractivité et rester compétitif sur la scène nationale.
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