Libourne renforce la sécurité de ses habitants en déployant cinq bornes d’appel d’urgence reliées à la police municipale. Ces nouvelles installations, opérationnelles depuis peu, sont réparties stratégiquement dans la ville, à savoir : place Abel Surchamp, esplanade François Mitterrand, quais, rue Gambetta et lac des Dagueys.
L’objectif de ces bornes est de permettre aux victimes ou témoins d’agressions, d’accidents, de malaises, voire de noyades (selon l’emplacement de la borne) de contacter rapidement la police municipale en cas de besoin. Dès qu’une personne appuie sur le bouton d’appel, la communication est établie en quelques secondes avec un agent de la police municipale. De plus, une caméra installée sur chaque borne permet à l’agent d’avoir une vue sur l’appelant, tandis que les caméras de vidéo protection environnantes se focalisent sur le lieu de l’appel, ce qui facilite le suivi à distance d’un éventuel fuyard.
Ces bornes d’appel d’urgence ont été accueillies favorablement par les habitants qui voient en elles un moyen efficace et rapide de signaler des situations dangereuses. Elles sont perçues comme une mesure sécurisante, notamment pour les personnes qui n’ont pas toujours leur téléphone portable à portée de main. Le dispositif vise également à dissuader les comportements délictueux en montrant la présence des autorités, en complément des 150 caméras de vidéo protection déjà installées dans la ville.
Pour Jean-Louis Arcaraz, adjoint au maire de Libourne en charge de la sécurité et de la prévention, l’objectif est double. D’une part, il s’agit de rassurer et d’assister rapidement les Libournais témoins d’incidents et victimes d’agressions en mettant à leur disposition un moyen d’appel direct à la police municipale. D’autre part, ces bornes contribuent à renforcer la surveillance des rues en cas de fuite d’un individu, avec pour objectif d’intercepter rapidement les suspects.
La municipalité a investi 50 000 euros dans la mise en place de ces bornes d’appel d’urgence, mais leur efficacité pourrait inciter à en déployer davantage dans d’autres quartiers de la ville. Il est important de noter que lorsque la police municipale n’est pas joignable, le 17 (gendarmerie) ou le 112 (numéro d’urgence européen) prend le relais.
Source : France Bleu
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