Le dernier recensement de la population d’ours dans les Pyrénées, publié par l’Office français de la Biodiversité (OFB), a révélé que 76 plantigrades officiellement vivent dans le massif.
Le nombre d’ours dans les Pyrénées augmente en moyenne de 11 % par an, néanmoins les associations de défense du plantigrade estiment que ce n’est pas suffisant pour assurer la survie de l’espèce à long terme. Le recensement a été réalisé grâce à l’analyse génétique des excréments ou des poils laissés en chemin, aux pièges photographiques et aux témoignages de randonneurs. Selon le rapport, la population d’ours est composée de 39 femelles et 35 mâles, dont 13 oursons de l’année. Cependant, l’identification des ours n’étant pas une science exacte, il existe une marge d’incertitude. Cinq ours, dont la femelle adulte Fosca, sont considérés comme portés disparus, tandis que sept autres n’ont laissé aucune trace l’an dernier.
La bonne nouvelle est le retour inattendu de « New18-18 », une femelle adulte accompagnée d’une ado dont l’existence était inconnue. Les associations de défense de l’ours s’inquiètent toujours de la faible population dans le Béarn, avec seulement quatre à cinq mâles et deux femelles. Ils demandent de nouveaux lâchers pour compenser les deux ours tués par balles en 2020.
Le rapport de l’OFB a également révélé que la population d’ours des Pyrénées est majoritairement composée de jeunes individus, dont 83 % ont moins de 10 ans. Cela souligne le besoin de renouvellement génétique pour assurer la diversité de l’espèce. Les amoureux des ours se réjouissent que les dégâts des ours soient restés stables en 2022, avec 331 attaques recensées, principalement en Ariège, et 590 animaux domestiques tués.
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