Ce début d’année est marqué par un passage à 30 km/h d’une grande partie des rues de la capitale girondine. Un changement qui entraîne plusieurs conséquences que l’on vous laisse découvrir juste ici.
Plus de 89% des rues bordelaises viennent de passer à 30 km/h contre 37% il y a encore quelques jours. Pour le moment, seuls les boulevards, certaines avenues et les quais de la Garonne ont été exemptés de cette mesure.
En plus des rues, des « zones 30 » seront déployées dans chaque quartier d’ici 2024. L’objectif ? Améliorer la cohabitation entre tous les usagers de la route. Qu’ils s’agissent des automobilistes, des piétons, des transports en commun ou encore des vélos. De nouveaux aménagements seront aussi développés pour améliorer la sécurité des plus fragiles et diviser plus équitablement l’espace public.
Dans le même temps, les feux tricolores seront supprimés dans plusieurs rues pour rendre plus naturelle la priorité à droite.
Le fait de rouler à 30 km/h est, selon le CEREMA (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement), une très bonne chose. Le nombre d’accidents est fortement réduit et les risques de blessures graves ou mortelles sont divisés par six. De plus, rouler moins vite permet d’améliorer sa vision périphérique et de ce fait réagir plus vite.
Il s’agit aussi d’un bénéfice pour les riverains qui peuvent profiter d’un cadre de vie plus agréable et plus calme.
Pourtant, la réduction à 30 km/h peut faire consommer plus et polluer plus. Mais pour le CEREMA, ce problème amène à une solution plus durable. Selon eux, même si la pollution risque d’augmenter pendant un temps, le nombre de personnes prenant la voiture va diminuer au profit de moyens de transports plus doux. Et ainsi rendre à l’équilibre, voire diminuer la pollution produite.
Pour vous aider à vous y retrouver, nous avons réalisé une carte des zones concernées. Les tracés correspondants aux zones où les 50 km/h seront encore valables.
